Résolument inscrites au service de la promotion de la diversité culturelle par le dialogue entre les cultures, les relations culturelles, universitaires, scientifiques et techniques entre la France et le Koweït se fondent sur un accord bilatéral signé en 1969, avec comme objectifs :
La relance en 2023 du programme bilatéral franco-koweïtien de bourses d’études de la langue arabe à l’Université du Koweït s’inscrit dans cette dynamique de coopération.
Mis en œuvre par le gouvernement koweïtien, ce programme de bourse s’adresse en priorité aux étudiants/doctorants d’universités françaises se destinant à une carrière professionnelle dans laquelle la maîtrise de la langue arabe est nécessaire. Ce programme est un programme phare de la coopération qui existe depuis de nombreuse années, et la participation française s’était arrêtée en 2018/2019. Pour la relance du programme en 2023/2024, le gouvernement du Koweït a accepté d’augmenter le nombre de bourses pour la France : 7 étudiants français d’établissement d’enseignement supérieur français sont lauréats de ce programme contre 4 les éditions précédentes. La bourse d’études est très avantageuse, elle comprend le billet d’avion aller-retour Paris-Koweït, les frais de la formation, le logement, les repas ainsi qu’une bourse mensuelle de 100 KD.
Le gouvernement koweïtien demande à l’Ambassade de France au Koweït de sélectionner et nominer les étudiants français candidats à ce programme. LUniversité du Koweït, une fois les candidatures validées, accueille et organise le cursus pédagogique des étudiants boursiers pour la durée du programme. Le programme est organisé sur une année universitaire de mi-septembre à mi-juillet. Les cours d’arabe langue étrangère (15h par semaine) sont organisés par le centre de langues de la faculté des arts de l’Université du Koweït. Les étudiants français lauréats de cette bourse d’études sont également étudiants en France et leur période d’études au Koweït sera reconnue dans leur cursus initial par leur établissement français.
En 2023-2024, les 7 lauréats sont issus de l’Ecole normale supérieure de Lyon, de l’Université Paris Panthéon Sorbonne, de l’Université de Strasbourg et de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO).